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Les soft skills sont-elles une évolution managériale ou systémique ?

  • Photo du rédacteur: sophiebaume
    sophiebaume
  • 29 déc. 2022
  • 3 min de lecture

Les soft skills sont au cœur de toutes les innovations managériales.


Avions-nous vraiment besoin d’attendre 2022 pour reconnaître l'importance de nos capacités relationnelles dans notre travail ?


Les soft skills sont nos compétences comportementales. Celles-ci nous permettent d’être en contact, d'interagir et de faciliter un processus collaboratif. En d’autres termes, il s’agit de notre savoir-être : savoir communiquer, raisonner, partager et surtout travailler ensemble.


48 % des DRH et des dirigeants considèrent les compétences comportementales comme «décisives » pour la performance collective. (Baromètre des softs skills 2021)

Le monde change et celui de l’entreprise s’adapte en évoluant. Les entreprises se veulent plus ouvertes, plus libérées d’un point de vue organisationnel. On constate le développement du management transverse, à savoir un management qui fragmente les responsabilités.


Ces nouvelles organisations mobilisent plus de compétences, de capacités et de responsabilités de la part des individus.


Notre travail devient un métier, les compétences ne sont plus mono-tâches mais pluri-fonctionnelles, et, par voie de conséquence, les comportements évoluent. L’activité professionnelle n’est plus uniquement un moyen, elle devient pour certaines personnes un but.


Il s’agit d’impliquer l’individu de manière moins spécifique, moins technique, plus globale.

Dans une période où les entreprises peinent à recruter, adopter une stratégie globale d’évaluation et de formation aux soft skills est également un levier de progression et d'engagement des talents.


Chez Nouvelle Vague, nous nous sommes demandé si le développement des soft skills traduit une évolution sociale et relationnelle du monde professionnel ou un nouveau processus de performance ?


Potentiellement les deux.


Le management transversal favorise en quelque sorte l’intelligence collective. Ainsi, l’on devient tous responsables d’une partie du processus et c’est en cela que l’on a besoin d’accélérer la montée en compétence des soft skills.


C’est un moyen de fluidifier les interactions humaines et de les rendre efficaces. Les soft skills dotent les individus du pouvoir d’agir et d’interagir dans un environnement en constante évolution.


Ce n’est rien d’autre que du leadership finalement.

Si l’on accepte de déconstruire l’idée que le leadership n’appartient pas qu’aux managers hiérarchiquement responsables et influents.


Cette transformation du monde de l’entreprise reconnaît au travers du management contemporain, que chacun a une forme de leadership sur son champ d’action. Et a fortiori, une forme de leadership qui se développe en fonction de notre personnalité.

L’objectif est de faire en sorte que cette pratique soit collectivement et individuellement productive.


Concrètement, ce mode de fonctionnement permet d’avoir la capacité de prendre des décisions et ainsi d’utiliser notre intelligence critique, notre autonomie. Il faut alors savoir communiquer avec empathie, pouvoir expliquer avec pédagogie le contexte de notre prise de décision, avoir la capacité de convaincre qu’il s’agit d’une bonne décision ou qu’en tout cas, celle-ci est justifiée.


C’est savoir évaluer nos interactions avec les autres grâce à notre intelligence sociale ou émotionnelle et se réajuster si besoin avec agilité et créativité si des conflits apparaissent.


Mais lorsque l’on prône le besoin de “ramener de l’humain dans nos échanges” n’est-ce pas aussi une réaction naturelle, une remise à niveau, à l’instar d’un instinct de survie, pour ne pas nous laisser dépasser par l’intelligence technologique ?


Essayons-nous en développant nos soft skills de garder un avantage compétitif en tant qu’humain ?

Sommes-nous en train de valoriser nos compétences humaines face à la montée de compétences technologiques ?


À partir de XVIIIe siècle, plus qu'une période historique, on désigne par «révolution industrielle» un ensemble de mouvements qui ont accompagné la transformation du monde moderne par le développement du capitalisme, de la technique, de la production et des communications.


Ces changements ont conduit à la transformation de l’économie, du type de production, de la technologie associée et, de fait, de la communication.


Partant de ce postulat, le développement des soft skills sont la preuve que nous basculons dans de profondes transformations économiques et sociales.


L’alliance, de la matière artificielle et des capacités humaines, semble être la recette d’une efficacité optimale.


Les soft skills sont aussi un moyen de démontrer la multi-pluralité des compétences et qualités relationnelles humaines. Il existe autant de manières d’être bon manager que d’individus.


L’essence même des soft skills est de mettre en exergue la diversité de nos profils dans une alliance commune.


Reconnaître cela est un acte concret, une avancée du monde de l’entreprise pour participer à l’évolution de nos besoins sociaux et sociétaux.


C’est l’opportunité pour chaque collaborateur et, avant tout chaque individu, de se découvrir et connaître mieux ce qui fait sa singularité et ainsi optimiser les valeurs de savoir-être de chacun pour le bien du collectif.


La culture des soft skills n’est-elle pas une première marche de l’ascension qui mène vers la culture de la diversité ?

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